Un premier aperçu de l’espace de 15 000 pieds carrés en construction à l’extérieur de Nanjing, en Chine

En moulant du béton noir avec du bambou poussant à proximité, les concepteurs du bâtiment ont donné à l’extérieur une texture ondulée.

Le niveau inférieur du musée d’art de Sifang comprend de vastes espaces artistiques aux murs blancs, dotés de lucarnes et de sols en béton.

Le niveau supérieur, conçu comme un espace flexible pour des événements et des expositions, se déroule dans le sens des aiguilles d’une montre.

En pavant la cour avec des briques provenant de bâtiments démolis à Nanjing, les architectes ont apporté un morceau de la ville au musée.

La nuit, le niveau supérieur du musée d’art de Sifang semble briller comme une lanterne, explique l’architecte Steven Holl, qui a conçu la structure.

Au bord du fleuve Yangtze, à dix milles de Nanjing, un trapèze géant et lumineux, évidé, plane au-dessus des arbres. Le musée d’art surnaturel de Sifang, conçu par l’architecte américain Steven Holl, devrait ouvrir ses portes plus tard cette année, signe audacieux de la modernisation rapide de la ville antique. Le musée de 15 000 pieds carrés, qui fait partie d’un complexe prévu de structures emblématiques destinées à placer Nanjing sur la carte du monde de l’art, comporte deux niveaux étonnamment différents. Celui du bas, avec son toit végétal et ses murs en béton noir, est niché sur une colline au bord de la rivière ; à l’intérieur se trouvent des galeries traditionnelles aux murs blancs. À environ 30 pieds au-dessus, accessible par un ascenseur ou un escalier extérieur qui ne serait pas déplacé suspendu à une soucoupe volante, se trouve un espace plus futuriste. Une pièce étroite, animée par des panneaux en polycarbonate translucide, fait trois virages serrés mais ne se rejoint pas. À l’extrémité, un espace événementiel donne sur la rivière jusqu’à Nanjing, dont l’horizon présente la tour Zifeng, vieille de quatre ans et haute de 1 480 pieds, l’un des dix plus hauts gratte-ciel du monde. Holl dit que son design évoque les points de vue changeants et les perspectives parallèles des peintures chinoises, et que les surfaces blanches brillantes et noires sont un clin d’œil à l’élégance sobre de la calligraphie chinoise. «Toute la couleur du musée viendra des œuvres d’art exposées et des visiteurs», explique Holl.

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