Célébrez la diversité linguistique au Festival du film de langue maternelle du ToutLeCD.com.
Chaque année, le ToutLeCD.com organise un festival de films célébrant la diversité linguistique dans le cadre de son initiative Recovering Voices. Le Festival du film de langue maternelle, qui en est à sa quatrième édition, débute le jeudi 21 février, Journée internationale de la langue maternelle, et présente 62 langues dans plus de 20 films provenant de 34 pays, dont la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Tonga, Guam et le Bhoutan. Le festival est gratuit et se déroule jusqu’au dimanche 24 février dans des lieux à travers Washington, DC. Découvrez une sélection des films ci-dessous.
Sgaawaay K’uuna (le tranchant du couteau)
Dans le premier long métrage haïda, Tranchant du couteau raconte une histoire de fierté, de tragédie et de pénitence. Le film tire son nom d’un dicton haïda : « Le monde est tranchant comme un couteau », qui nous rappelle qu’en marchant, nous devons faire attention à ne pas tomber d’un côté ou de l’autre. Se déroulant au XIXe siècle, avec en toile de fond la forêt tropicale et la côte Pacifique ravagée par les tempêtes de Haida Gwaii, le film est une adaptation de l’une des histoires haïdas les plus populaires, soutenue au fil des années par des chansons et des performances. Après une tragédie, le jeune Adiits’ii devient Gaagiixiid/Gaagiid – l’Homme sauvage haïda. Bloqué et luttant pour sa survie, l’humanité d’Adiits’ii cède la place à un état plus bestial, tandis que la communauté se débat avec des émotions contradictoires à son retour sur le site où il a été vu pour la dernière fois. À la fois histoire intemporelle et allégorie contemporaine de la nation haïda, le film a été conçu comme un moyen de soutenir la langue haïda, une langue en danger critique d’extinction parlée couramment par moins de 20 personnes, et de promouvoir la culture haïda en introduisant une ancienne histoire haïda dans un nouveau contexte. l’espace grâce au support du film.
Tranchant du couteau a remporté le prix du meilleur film canadien au Festival international du film de Vancouver 2018 et le Top Ten canadien au Festival international du film de Toronto 2018.
Imfura
Le jeune Gisa se rend dans le village de Nkora, originaire de sa mère disparue lors du génocide rwandais. Il se retrouve au centre d’un conflit familial concernant le sort de la maison construite par sa mère. Pris entre les contradictions d’une société en mutation, Gisa, qui a presque le même âge que le nouveau Rwanda, cherche à retrouver sa part de mémoire collective d’un passé qui lui appartient mais aussi si lointain.
Imfura a remporté le prix du jury Silver Bear à la Berlinale 2018, le prix Alexis du meilleur cinéaste étudiant émergent au Palm Springs International ShortFest 2018, le prix du jury du meilleur film au Festival du film africain Afrykamera 2018 et du meilleur court métrage au Festival du film africain de Louxor 2018. .
Biidaaban (L’aube arrive)
Fidèle aux traditions de ses ancêtres Anishinaabe, le jeune Biidaaban récolte la sève des érables à sucre dans les quartiers urbains de l’Ontario. Accompagné de Ghost Wolf, Ghost Caribou et du métamorphe Sabe, Biidaaban s’efforce de transcender les barrières placées par les colons non-Anishinaabe sur les terres traditionnelles de leur peuple. Ce faisant, ils soulèvent la question de savoir à qui appartiennent les arbres et les terres.
Biidaaban a remporté le prix Cynthia Lickers-Sage du meilleur court métrage à ImagineNative 2018 et le Top Ten canadien au Festival international du film de Toronto 2018.
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